La lutte contre la corruption, un chantier national collectif

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Le Chef du gouvernement, M. Saad Dine El Otmani, a estimé que la lutte contre la corruption est  "un chantier national collectif qui ne concerne pas uniquement le gouvernement ou une institution officielle particulière, mais revêt un aspect national et son succès est tributaire des efforts concertés de tous".

S'exprimant à  l'ouverture de la deuxième réunion de la Commission nationale de lutte contre la corruption, tenue vendredi 15 février 2019, M. El Otmani a souligné que le gouvernement avait veillé dès le début "à conférer un caractère national à la Commission nationale de lutte contre la corruption au lieu d'en faire uniquement une commission étatique ou officielle", notant que la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption ne dépend pas seulement des autorités officielles.  

Dans ce contexte, le Chef du gouvernement a mis l'accent sur la nécessité de la contribution  des institutions constitutionnelles, des acteurs économiques et sociaux, de la société civile et des différents mécanismes d'encadrement éducatif, culturel et médiatique, à côté de l'engagement conscient et responsable des citoyennes et des citoyens. 

Afin d'aller de l'avant dans la  lutte contre la corruption et donner une plus grande impulsion à la stratégie nationale et à l'action de la Commission,   le Chef du gouvernement a souligné qu'il est important d'améliorer la gouvernance de la mise en place et du suivi de cette stratégie nationale  et d'optimiser les  niveaux   d'engagement et de convergence dans le cadre des programmes. Il a également souligné qu'il était nécessaire d'accélérer la mise en œuvre des chantiers programmés, d’en lancer d'autres à plus fort impact et au succès plus rapide, à côté  de nouveaux chantiers qualitatifs tels que l'obligation des procédures et la publication de la Charte des services publics. Il a par ailleurs mis l'accent sur le renforcement de la digitalisation compte tenu de son rôle dans la consolidation de la transparence et de  la lutte contre la corruption.
Le Chef du gouvernement a d’autre part évoqué les réalisations du Maroc, notamment l'amélioration de l'indice de perception de la corruption et du climat des affaires, "Bien que ces résultats portent à la satisfacion, on ne devrait pas pour autant en tirer vanité, mais demeurer convaincus que  ce qui a été réalisé demeure en deçà de nos ambitions. Aspirer à lancer une dynamique sociétale élargie qui aurait des répercussions positives sur le citoyen et l'entreprise,  rompre avec le climat de suspicion et de méfiance,  instaurer la transparence et la confiance  et  réduire l'écart entre les réalisations effectives et leurs retombées, et les attentes des   citoyennes et des citoyens. Nous sommes confiants en notre capacité à réaliser cela"
Après avoir  salué le rôle des divers départements ministériels, ainsi que des institutions et instances représentées au sein de la Commission nationale de lutte contre la corruption, le Chef du gouvernement a appelé les membres de cet organe et l'ensemble des acteurs à soumettre leurs observations , leurs propositions et leurs contributions pour aller de l'avant dans la mise en œuvre de ce chantier.

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