Le Chef du Gouvernement: Le Maroc tient à préserver ses intérêts vitaux

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Docteur Saad Dine El Otmani a ainsi mis l’accent, lors de la tenue du Conseil de Gouvernement le jeudi 22 mars 2018  sur l’importance vitale que revêtait un tel accord signé lors des travaux du  dixième sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) tenu à Kigali, capitale rwandaise le 21 mars 2018. Il a souligné que « la signature de cet accord représente une avancée majeure et un jalon de plus pour l’intégration et l’unité africaines et une priorité pour l’Afrique, la famille et les peuples africains, car il n’y a point de développement sans intégration africaine. »

Le Chef du Gouvernement, qui avait été chargé de représenter Sa Majesté le Roi  aux travaux du sommet, a souligné dans son exposé que la signature de l’accord établissant la Zone de Libre-échange Continentale Africain venait couronner le retour du Royaume à l’Union africaine, précisant au passage que le Maroc «  demeure un acteur clé à fort potentiel dans son continent africain ; constamment conscient de la pérennité  de la coopération Sud – Sud, de même qu’il est fidèle à son engagement quant aux discours de Sa Majesté le Roi et aux Lettres Royales, garants de sa contribution à l’intégration africaine »

Dans ce contexte – là, le Chef du Gouvernement a évoqué les différents projets lancés par Sa Majesté le Roi tout comme ceux qui avaient fait l’objet d’accords et de conventions internationaux, en l’occurrence le projet de gazoduc devant relier le Nigéria au Maroc, ce qui reflétait, soulignait le Chef du Gouvernement,       l’ intégration au sein des pays africains et le renforcement de la coopération Sud – Sud.

« La création de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECA), ajoutait le Docteur Saad Dine El Otmani, a toujours été un rêve caressé par les africains depuis des décennies. La création de l’Union africaine avait à la fois une dimension politique et une dimension économique ; la signature aujourd’hui de cet accord constitue un moment très important pour bon nombre de pays africains dont le Maroc qui croit dur comme fer à l’ouverture dans le cadre bien entendu du respect des principes régulateurs garants de l’intérêt supérieur de la Nation. » Il a souligné par ailleurs que l’accord cadrait parfaitement avec la vision les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi quant à l’édification d’une Afrique intégrée, un cheminement incontournable pour sa force, sa richesse et son développement.

Il importe de noter que la séance inaugurale du Sommet de Kigali a été marquée par le message royal adressé aux participants et dont le Chef du Gouvernement a donné lecture, message qui a mis l'accent sur l'importance de la nouvelle intégration africaine à travers une zone de libre-échange dans le but d'assurer et de préserver les intérêts du continent africain.

Il importe également de souligner la participation, tout au long des négociations, de bon nombre de départements ministériels dont principalement le Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération internationale ainsi que celui de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, à côté d’un ensemble d’Etablissements nationaux et du secteur privé.

Le Chef du Gouvernement a souligné enfin que, durant toutes les étapes de la signature de l’accord, le Maroc tenait à préserver ses intérêts vitaux et à défendre ses causes fondamentales dont son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale. Ceci étant, devant toutes les appréhensions dont fait état certains médias, le Docteur Saad Dine El Otmani a rassuré tout le monde que «  l’accord ne fait en réalité que renforcer davantage la position du Maroc et ses intérêts au sein du continent africain notamment lorsqu’on sait que cet accord stipule clairement que les groupements politiques et économiques régionales africaines en constituent la pierre angulaire. »

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