Le Chef du gouvernement : L'ENA est un phare qui a contribué à l’édification du Maroc moderne 

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Le Chef du gouvernement, M. Saad Dine El Otmani a présidé jeudi 27 décembre 2018 à  L'École Nationale d'Architecture à Rabat, la cérémonie de remise  de diplômes à 221 lauréats de la 33ème promotion d'architectes.

Après avoir  félicité les lauréats et les lauréates ainsi que leurs parents et leurs familles, M. El Otmani a  souligné dans son allocution que cette célébration et cet hommage  rendu aux lauréats est le couronnement d’un long parcours d’action de l’Ecole Nationale d’Architecture, saluant à cette occasion ses fondateurs, les directeurs qui se sont succédé et avaient présidé à ses destinées,  ainsi que les enseignants.

Le Chef du gouvernement a également souligné que les nouvelles promotions d’architectes apporteront un sang neuf et des idées novatrices à l’architecture au Maroc, louant à ce propos les efforts de tous ceux qui œuvrent dans ce domaine pour l’édification du Maroc moderne et les invitant à valoriser les efforts déployés par leurs prédécesseurs et à concilier la préservation de l'identité et du patrimoine architectural marocain et l’introduction de nouvelles techniques pour accompagner l’évolution du secteur et les besoins de la société et des citoyens.

Dans le même contexte,  M. El Otmani a évoqué l’important rôle joué par l’ENA, fondée  en 1986, dans l’édification du Maroc moderne  et dans la formation d’une partie de l’élite nationale, relevant que l’Ecole avait bénéficié d’un intérêt particulier depuis le discours de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II,  en 1986,  qui avait fixé le cadre de référence de l’architecture et de la profession d’architecte dans notre pays.
Le Chef du gouvernement a ajouté à ce propos que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, avait réitéré cet intérêt et mis l’accent en  2006 sur l’importance du rôle du secteur de l’architecture dans  le progrès et la renaissance du pays, et par là même, dans la réalisation du développement humain et le renforcement de l’identité nationale.
« L’architecture, a souligné M. El Otmani, puise ses racines dans sa propre réalité et prend  en considération l’histoire et la civilisation, tout comme elle fait partie du bien immatériel des peuples ». Il a ajouté que l’architecture, dont l’apport à travers l’histoire est d’une richesse indéniable, contribue à la valorisation de l’héritage historique du Maroc, dont une partie a disparu mais dont une très grande partie a été sauvegardée et requiert d’être capitalisée et valorisée.
Le Chef du gouvernement a ensuite prodigué aux lauréats deux conseils : le premier concerne le renforcement du patriotisme et l’abnégation au service de la nation, avec tout ce que cela requiert comme effort dans l’action et dans l’apport. « Nous avons besoin de redonner tout leur éclat à la culture et à la valeur du travail, afin de favoriser la production, et optimiser l’apport. Plus la valeur du travail est grande, plus le niveau de développement est élevé.» Il a ajouté dans le même contexte que la valeur du travail est indissociable d’autres valeurs, telles que le respect de la loi, le respect d’autrui, la coopération, le travail en commun, le respect de l’ordre, toutes des valeurs nécessaires pour le progrès et le développement. »

Le deuxième conseil, a ajouté M. El Otmani, concerne le respect de la déontologie grâce à laquelle les professions subsistent et  gagnent la confiance des gens et des citoyens. « L’architecture, a souligné  le Chef du gouvernement, est un domaine important où l’éthique professionnelle est impérieusement nécessaire pour préserver la valeur et le prestige de la profession. » 
Le Chef du gouvernement a souligné dans ce contexte que l’apport de  l’ENA montre et  prouve que l’école publique marocaine se caractérise par de nombreux aspects positifs, et ce, malgré  le déficit et l’insuffisance  dont elle souffre et les critiques auxquelles elle est en butte. « Cette école, a ajouté M. El Otmani, a doté notre pays de hauts cadres dans bon nombre de  secteurs et d’administrations, alors même que le secteur privé n’est apparu que récemment. ». Le Chef du gouvernement a appelé  ainsi à ne pas sous-évaluer l’école publique et à se garder de la généralisation dans les jugements, saluant les cadres marocains qui ont toujours retenu, de par leurs compétences la qualité de leurs formation, l’attention des entreprises étrangères. 
 

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