Le Chef du Gouvernement : Notre objectif est de rehausser le niveau des facultés à accès ouvert
«Le gouvernement est déterminé à rehausser le niveau pédagogique de l’enseignement dans les facultés à accès ouvert, vu que les lauréats trouvent des difficultés à accéder au marché de l’emploi», a déclaré le Chef du Gouvernement, Saad Dine El Otmani, dans son allocution d'ouverture de la première rencontre nationale pédagogique, tenue mardi 2 octobre 2018, à Marrakech.
Le Chef du Gouvernement a précisé que ce chantier sera mené avec une méthodologie bien définie et des programmes effectifs. «Plusieurs acteurs interviennent dans le domaine de l’éducation et de la formation. Nous devons tous œuvrer pour permettre à ces facultés de dispenser une formation de bonne qualité, en adéquation avec les besoins économiques, sociaux et de développement de notre pays, dont les besoins du marché du travail», a-t-il dit.
Après avoir incité l’ensemble des parties prenantes à contribuer avec sérieux à la réussite de ce chantier, le Chef du Gouvernement a rappelé l’engagement du Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Formation Professionnelle et du Secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement Supérieur à travailler conjointement pour mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, les recommandations de cette rencontre.
«Nous sommes dans une course contre le temps dans ce domaine, mais aussi dans d’autres, comme c’est le cas dans les secteurs économique, social, et de la bonne gouvernance», a précisé le Chef du Gouvernement, ajoutant : «Nous connaissons la valeur du temps dans toute réforme. Les anciens gouvernements ont fourni des efforts, qu’ils en soient remerciés. Mais les taux de croissance sont restés très moyens. Ceci est dû notamment au facteur temps. Ce facteur est fondamental dans la vie en général et en particulier dans tout processus de développement.»
Le Chef du Gouvernement a, par ailleurs, fait état de plusieurs autres chantiers importants dans le domaine de l’Education et de la Formation. Pour le Chef du Gouvernement, ce genre de réformes nécessite une réelle concertation avec l’ensemble des acteurs et intervenants, dont le Conseil Supérieur de l’Education et de la Formation, en tant que partenaire principal, ainsi que les professionnels, les parlementaires, les experts, les présidents des universités, les doyens, les professeurs et toutes les parties prenantes.