Le gouvernement est présent à toutes les étapes de prise de décision et assume la responsabilité de gestion de la pandémie du coronavirus.

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Le chef du gouvernement, M. Saad Dine El Otmani a affirmé que le gouvernement assume sa responsabilité dans la gestion de la pandémie du coronavirus et qu'il accomplit son rôle naturel, en sa qualité de chef du gouvernement, dans toutes les décisions fondamentales ou à caractère horizontal, alors que la prise de décisions et de la communication au sujet des décisions sectorielles ou se rapportant à des secteurs déterminés, relève du ministre concerné.
Dans un entretien au groupe Horizon presse, M. El Otmani a démenti les allégations avançant que le gouvernement n'assume pas ses responsabilités, les qualifiant de propos infondés. "Il ya une communication au niveau du gouvernement tant à celui du chef du gouvernement qu'à celui des ministres, a-t-il dit, précisant que les grandes décisions sont prises généralement lors de réunions en présence des ministres concernés. 
Le gouvernement suit l'évolution de la situation de façon hebdomadaire ou plusieurs fois par semaine, alors que les décisions  à portée sectorielle sont prises soit par les secteurs concernés qui publient des notes ou à l'échelon territorial par les Walis et gouverneurs, conformément au décret relatif à l'état d'urgence et qui établit la possibilité des interventions rapides localement et au cas par cas.
L'annonce de temps à autre de certaines décisions à une heure tardive est motivé par l'impératif de traiter avec diligence les données qui évoluent rapidement et au sujet desquelles des informations importantes peuvent tomber au dernier moment.
Dans le souci de réduire le nombre des cas et de maîtriser l'évolution de la pandémie, le chef du gouvernement a souligné que les nouvelles données sont immédiatement soumises à l’étude, afin  des prendre des mesures rapides,  et douloureuses dans certains cas, puisque tout retard de traitement pourrait avoir un coût élevé. Il a ajouté que tous les pays du monde procèdent de la sorte et sont amenés à prendre des décisions extrêmes, parfois de manière imprévue, quand la situation l'exige face à une maladie qui n'a pas livré tous ses secrets. "Il n'existe aucun pays ou gouvernement dans le monde qui soit désireux de stopper l'activité économique ou de limiter  la libre circulation des personnes", a-t-il dit.
Concernant l'évaluation de la situation économique et sociale, le chef du gouvernement a souligné que l'exécutif est en train de préparer un plan de relance économique pour la prochaine étape, après avoir pris une batterie de mesures importantes durant les trois derniers mois, qui ont connu l'octroi d'aides directes en faveur de six millions de personnes pour un montant d'environ 8 milliards de dirhams par mois. Cette opération a été sans précédent dans l'histoire du Maroc, outre les mesures contenues dans le projet de loi de finances rectificative dans le but de préserver les emplois, de soutenir le pouvoir d'achat des citoyens et d'appuyer les entreprises impactées par les retombées du coronavirus. 
A propos du bilan de l'action du gouvernement, M. El Otmani s'est dit satisfait de plusieurs réformes entreprises, citant notamment la charte de la déconcentration administrative, l'entame du chantier de réforme des centres régionaux d'investissement et le lancement effectif de la couverture médicale au profit des professionnels, des indépendants et des non salariés qui exercent une activité particulière, outre des mesures et chantiers dont la réalisation est en cours.
Le gouvernement va de l'avant dans la mise en œuvre de ses engagements, a assuré le chef du gouvernement, ajoutant que "les mesures que nous avons entreprises et celles prévues par le projet de loi de finances pour 2021 aideront à consolider la résilience de l'économie nationale à la faveur notamment du soutien aux secteurs qui souhaitent un transfert de leurs activités pour satisfaire les nouveaux besoins,  la consécration de la préférence nationale dans la passation des marchés publics, la priorité devant être accordée au produit national en vue d'encourager l'entreprise et la production nationales outre le soutien à l'investissement ».
Concernant le dossier électoral, le Chef du gouvernement a indiqué que la clef de réussite des élections est d'ordre politique et non technique, faisant état de la possibilité de soumettre les lois électorales à la session d'automne du parlement. Tout le retard pris dans ce chantier est dû aux contraintes liée à l’épidémie du coronavirus et au confinement sanitaire, a-t-il dit, ajoutant que la dernière réunion avec les chefs des partis politiques a permis de passer en revue tous les points de vue et d'en discuter. Il a été décidé de poursuivre le dialogue, a dit annoncé M. El Otmani, mettant l'accent sur la nécessité de faire évoluer le processus électoral pour être plus transparent et plus attractif et encourager ainsi les citoyens à y participer.
 

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