Le Maroc fermement engagé dans le processus de lutte contre la criminalité financière
Le Chef du gouvernement, M. Saad Dine El Otmani, a affirmé le ferme engagement politique du Maroc pour la promotion du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme
Dans son allocution d’ouverture des travaux de la conférence nationale sur “l’impact de l’évaluation nationale des risques sur le dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme”, organisée par l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) à l’occasion du 10ème anniversaire de sa création, le Chef du gouvernement a souligné la forte volonté du Maroc d’appuyer les efforts internationaux relatifs à la lutte contre la criminalité organisée sous ses différentes formes et de veiller au respect de ses engagements internationaux en la matière.
Le Chef du gouvernement a relevé que le dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme a connu une évolution notable entre la première phase d'évaluation en 2007, au cours de laquelle le Maroc ne disposait ni de loi contre le blanchiment d’argent ni d’une unité de traitement du renseignement financier, et la deuxième phase , en septembre 2017, qui s'était étalée sur un an et demi environ, et qui a été marquée par la discussion du rapport sur l'évaluation mutuelle du Maroc et son adoption lors de l'assemblée générale tenue en avril 2019.
À cet égard, le Chef du gouvernement a fait observer que "les synthèses et les conclusions de ce rapport mettent en relief l'évolution remarquable du système marocain entre les deux phases, en dépit du fait que certaines de ces conclusions aient été inéquitables au regard de l'engagement permanent et inconditionnel de notre pays dans les efforts internationaux de lutte contre toutes les formes de criminalité financière organisée"
Le Chef du gouvernement a souligné qu'il a suivi personnellement la mobilisation globale de tous les départements, organes et institutions en vue d’assurer la réussite de la deuxième phase d'évaluation mutuelle, saluant à cette occasion les efforts déployés par l'Unité de traitement de l'information financière ainsi que par la délégation marocaine qui a participé à toutes les étapes de l'évaluation et fourni les données et clarifications requises.
Le Chef du gouvernement s'est également arrêté sur l’attachement du Maroc d'adapter les législations en la matière aux conventions internationales, soulignant que notre pays est en passe de finaliser un nouveau projet de loi visant à combler les lacunes identifiées dans le rapport d'évaluation mutuelle afin d’harmoniser l’arsenal juridique national avec les quarante recommandations et standards du Groupe international d’action financière (GAFI)..
M. El Otmani a en outre rappelé que "le Maroc est en passe d’adopter le rapport d’évaluation nationale des risques qui sera officiellement généralisé sur l’ensemble des acteurs concernés afin qu’ils puissent prendre les mesures nécessaires leur permettant de limiter les risques des crimes financiers."