Nous ne nous dérobons pas à notre devoir, et la responsabilité est partagée entre tous les acteurs
Le Chef du gouvernement, M. Saad Dine El Otmani, a appelé tous les acteurs et les intervenants à assumer leurs responsabilités, expliquant que le progrès et le développement de la société requiert la conjugaison des efforts de tous.
Lors de sa participation aux travaux de la 2ème Université d'été de la CGEM, samedi 14 septembre 2019 à Casablanca, M. El Otmani a souligné que le gouvernement ne se dérobe pas à sa responsabilité et veille à concrétiser ses engagements, considérant que la réalité impose une responsabilité partagée entre toutes les parties et tous les acteurs, tout comme le progrès du pays demeure tributaire de la coopération et de l'action commune.
S'exprimant devant une assistance nombreuse d'entrepreneurs et d'investisseurs marocains et étrangers, le Chef du gouvernement a appelé au renforcement de la confiance dans notre pays, en Sa Majesté le Roi, qui a une vision claire et supervise des chantiers stratégiques majeurs, et en les marocains. " Cette confiance doit émaner du cœur, car elle nourrit l'espoir en l'avenir", a-t-il dit.
Le Chef du gouvernement a ajouté qu'il "faut mettre fin à l'auto-flagellation, Le Maroc ayant fait des pas positifs et importants, en dépit de certaines carences que nous nous employons à dépasser ". L'espoir demeure le moteur et le vecteur d’un avenir meilleur », a-t-il dit, ajoutant que : "Nous devons faire montre d'équité et avoir une vision positive de l'avenir"
Evoquant certaines réalisations du gouvernement visant à renforcer la compétitivité de l'entreprise marocaine et à soutenir l'investissement, M. El Otmani a souligné que le gouvernement a pu restituer en 2019 au moins 33 milliards de DH sur 40 milliards d'arriérés de dettes relatives à la taxe sur la valeur ajoutée, qui se sont accumulés depuis plus de 17 années.
Le Chef du gouvernement a également fait état de plusieurs chantiers de réformes majeures qui sont en cours, visant à encourager l’investissement et stimuler l'entrepreneuriat, tels que la réforme des Centres régionaux d'investissement (CRI), la mise en oeuvre de la charte sur la déconcentration et l'amendement de la loi sur le partenariat public-privé.