Le Chef du gouvernement : « L’amélioration du climat des affaires a un impact positif sur les conditions de vie du citoyen et sur la création de richesse. »

المحور :
réformes relatives au climat des affaires
Date de la Session :
Session :
Session Octobre 2018

Le Chef du gouvernement, M. Saad Dine El Otmani, a affirmé que l’amélioration du climat des affaires devrait être conçue selon une approche globale reposant sur la conciliation entre l’amélioration de l’environnement des affaires et la facilitation de la vie de lentreprise, de même qu’elle devra produire des effets positifs favorisant l’attraction de l’investissement productif, lui-même créateur de richesse et facteur d’amélioration des conditions de vie des citoyens, de lutte contre la pauvreté, de réduction des disparités sociales et de création d’emplois.

Le Chef du gouvernement a souligné dans son intervention, lors de la séance mensuelle du 26 novembre 2018 à la Chambre des représentants consacrée aux  « réformes relatives au climat des affaires », que notre pays a réalisé d’importants progrès en matière d’amélioration du climat des affaires, comme l’illustre le saut qualitatif opéré dans le classement relatif à l’indice de l’environnement des affaires, de même que la hausse des flux   des investissements directs étrangers qui ont atteint 34.4 Milliards DH  en 2017, flux qui sera maintenu à ce niveau durant l’année en cours, selon les prévisions. 
Le Chef du gouvernement a mis l’accent dans ce contexte, sur les perspectives  en matière d’amélioration de climat des affaires dans notre pays, soulignant l’importance des reformes mises en œuvre par le Maroc au cours de ces dernières années aux niveaux politique ou macro-économique, comme sur le plan de l’ouverture économique, et qui ont contribué à l’amélioration de l’attractivité et de la compétitivité de notre économie nationale en matière d’investissements étrangers et ce, en dépit de la conjoncture économique internationale difficile.
M. Saad Dine El Otmani a par ailleurs indiqué que «  ce qui a été réalisé  jusqu’à présent  devra nous inciter à poursuivre les efforts  en vue de renforcer la confiance des investisseurs privés marocains et étrangers en notre système national d’investissement, particulièrement  dans un contexte de concurrence internationale féroce, et d’atteindre l’objectif de positionner l’économie nationale au 50ème rang au niveau de l’indice du climat des affaires à l’horizon 2021. Il a ajouté que « cet objectif, certes ambitieux et qualitatif, requiert la mobilisation de l’ensemble des acteurs et des partenaires, y compris les secteurs public et privé, ainsi que l’institution législative et autres organes et institutions concernés. »    

Le Chef du gouvernement a ajouté que parallèlement aux différentes réformes  inscrites dans le cadre de l’amélioration du classement du Maroc dans l’indice de l’environnement des affaires et celles structurantes relatives au renforcement de l’investissement et au développement du climat des affaires d’une manière générale, le Comité National de l’Environnement des Affaires se penche actuellement sur l’élaboration d’une conception globale visant le développement d’une stratégie nationale pour l’amélioration du climat des affaires  à moyen terme et ce, afin de répondre aux attentes et aux priorités du secteur privé. 
Le Comité veillera à développer les modalités d’écoute en faveur du secteur privé à travers une panoplie de mesures, en l’occurrence, la mise en place d’un mécanisme électronique pour une écoute permanente des entrepreneurs qui leur permettra de s’exprimer sur les difficultés afférentes au climat des affaires, de même qu’un outil de mesure de ce climat, impliquant le secteur privé dans l’évaluation de la performance du climat des affaires et dans la réalisation d’une enquête périodique exhaustive sur les obstacles au  développement du secteur privé.
 
Le Chef du gouvernement a fait état également de la création d'un «  mécanisme d'action commun entre les secteurs  public et  privé pour la croissance économique et la création d'emplois » qui se chargera de l'emploi et du capital humain, de la compétitivité des entreprises, des rapports entre les entreprises et l’Administration, ainsi que des taxes et des marchés publics.
 

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